Les Compagnies républicaines de sécurité, couramment désignées par leur sigle
CRS, forment un corps spécialisé de la Police nationale en France connue pour ses policiers anti-émeute.
La répression politique est l'acte d'une entité étatique contrôlant un citoyen par la force pour des raisons politiques, notamment dans le but de restreindre ou d'empêcher les citoyens de participer à la vie politique d'une société, réduisant ainsi leur rang parmi leurs concitoyens. Elle se manifeste souvent par des politiques telles que les violations des
droits humains, les abus de surveillance, la
brutalité policière, l'emprisonnement, le règlement involontaire, la privation des droits des citoyens, la lustration et l'action violente ou la terreur telles que le meurtre, les exécutions sommaires, la torture, la disparition forcée et d'autres châtiments extrajudiciaires. d'activistes
… Lire la suite politiques, de dissidents ou de la population en général. La répression politique s'accompagne souvent de violences, qui peuvent être légales ou illégales selon le droit interne. La violence peut à la fois éliminer l'opposition politique directement en tuant des membres de l'opposition, ou indirectement en semant la peur.
Les conflits politiques augmentent fortement la probabilité d'une répression étatique. Les soulèvements civils sont un puissant indicateur de l'activité répressive, car les États adoptent si souvent des comportements répressifs en période de conflit civil. Lorsque leur autorité ou leur légitimité est menacée, les régimes réagissent en réprimant ouvertement ou secrètement les dissidents pour éliminer la menace comportementale. La répression supprime la mobilisation des dissidents en réduisant la capacité des challengers à s'
organiser, mais il est également possible que les challengers puissent tirer parti du comportement répressif de l'État pour stimuler la mobilisation parmi les sympathisants en présentant la répression comme un nouveau grief contre l'État.
La
brutalité policière est l'usage excessif et injustifié de la force par les forces de l'ordre. Il s'agit d'une forme extrême d'inconduite ou de
violence policière et constitue une violation des droits civils. Il fait également référence à une situation où des agents exercent une force indue ou excessive contre une personne. La
violence policière comprend, sans s'y limiter, le harcèlement physique ou verbal, les blessures physiques ou mentales, les dommages matériels, l'inaction des policiers et, dans certains cas, la mort. Aux États-Unis, l'immunité qualifiée est une doctrine juridique utilisée pour protéger les agents contre les litiges après des incidents de
violence policière.
… Lire la suite Cette loi a été promulguée par la Cour suprême en 1982. Ces dernières années, en particulier depuis la fusillade mortelle de Michael Brown à Ferguson, Missouri en 2014, la
brutalité policière est devenue un sujet brûlant aux États-Unis. Aux États-Unis, les policiers tuent environ 1 000 personnes chaque année.
Le mouvement
Black Lives Matter, formé en 2013, a fait partie du mouvement contre la
brutalité policière aux États-Unis en organisant des « die-ins », des marches et des manifestations en réponse aux meurtres d'hommes et de femmes noirs par la police.
Alors que
Black Lives Matter est devenu un mouvement controversé aux États-Unis, il a attiré davantage l'attention sur le nombre et la fréquence des tirs de la police sur des civils.
« Police partout,
justice nulle part » est une partie d'une
citation de
Victor Hugo prononcée en avril 1851 à l'Assemblée nationale. Ce slogan sera repris lors de manifestations ou de mouvements de protestations à l'égard de la police. Cette phrase, plus que centenaire, est encore utilisée aujourd'hui, en France et dans d'autres pays occidentaux, notamment par des groupes ou des mouvements généralement liés à l'extrême gauche qui considèrent l'exercice de la
justice légale comme une «
justice de classe » et ainsi dénoncée comme étant à la solde du système capitaliste.