Une
action directe, dans les domaines politiques et sociaux, est le mouvement d'un individu ou d'un groupe qui agit par lui-même, afin de peser directement sur un rapport de force pour changer une situation et ceci, sans déléguer le pouvoir à un intermédiaire (« représentant », professionnel de la politique, bureaucrate, etc.). Principalement rattachée à la mouvance anarchiste dont elle est issue, l'
action directe peut être
pacifique ou non. Elle est également utilisée de nos jours par des mouvements qui ne se réclament officiellement d'aucun courant de l'
anarchisme. Une
action directe peut être légale ou illégale, elle ne correspond ni à un légalisme étroit ni à un illégalisme de principe.
… Lire la suite Elle n?est pas nécessairement violente, mais elle n?exclut pas obligatoirement la violence. Il n?y a donc pas de forme spécifique à une
action directe. La désobéissance civile est une forme d'
action directe qui implique de ne pas respecter une loi volontairement, en plaçant la
conscience morale au-dessus de la loi.
Le
syndicalisme est un courant dans le mouvement ouvrier pour établir des organisations locales de travailleurs et faire avancer les revendications et les
droits des travailleurs par le biais de grèves. Les principales organisations syndicalistes comprennent les travailleurs industriels du monde (IWW), la Confédération générale du travail en France, la Confédération nationale du travail en Espagne, l'Union syndicale italienne, l'Union des travailleurs libres d'
Allemagne et la Fédération régionale des travailleurs argentins . Un certain nombre d'organisations syndicalistes étaient et sont toujours liées à l'Association internationale des travailleurs.
Les syndicalistes
… Lire la suite préconisent l'
action directe, y
compris le travail pour régner, la résistance passive, le
sabotage et les grèves, en particulier la grève générale, comme tactiques dans la
lutte des classes, par opposition à l'action indirecte telle que la politique électorale. Le pas final vers la
révolution, selon les syndicalistes, serait une grève générale. Les syndicats étaient perçus comme l'embryon d'une nouvelle société en plus d'être le moyen de lutte au sein de l'ancienne. Les syndicalistes étaient généralement d'accord pour dire que dans une société libre, la production serait gérée par les travailleurs. L'appareil d'État serait remplacé par le pouvoir des organisations ouvrières. Dans une telle société, les individus seraient libérés, à la fois dans la sphère économique mais aussi dans leur vie privée et sociale.