Une
action directe, dans les domaines politiques et sociaux, est le mouvement d'un individu ou d'un groupe qui agit par lui-même, afin de peser directement sur un rapport de force pour changer une situation et ceci, sans déléguer le pouvoir à un intermédiaire (« représentant », professionnel de la politique, bureaucrate, etc.). Principalement rattachée à la mouvance anarchiste dont elle est issue, l'
action directe peut être
pacifique ou non. Elle est également utilisée de nos jours par des mouvements qui ne se réclament officiellement d'aucun courant de l'
anarchisme. Une
action directe peut être légale ou illégale, elle ne correspond ni à un légalisme étroit ni à un illégalisme de principe.
… Lire la suite Elle n?est pas nécessairement violente, mais elle n?exclut pas obligatoirement la violence. Il n?y a donc pas de forme spécifique à une
action directe. La désobéissance civile est une forme d'
action directe qui implique de ne pas respecter une loi volontairement, en plaçant la
conscience morale au-dessus de la loi.
L'
abstentionnisme est un terme utilisé dans la procédure électorale lorsqu'un participant ne va pas voter. L'abstention doit être opposée au «
vote blanc », dans lequel un électeur dépose un bulletin volontairement invalidé en le marquant de manière erronée ou en ne marquant rien du tout. Une abstention peut être utilisée pour indiquer l'ambivalence de la personne votante à propos de la mesure, ou une légère désapprobation qui n'atteint pas le niveau d'une opposition active. L'abstention peut également être utilisée lorsqu'une personne a une certaine position sur une question, mais puisque le sentiment populaire soutient le contraire, il peut ne pas être politiquement opportun de voter
… Lire la suite selon sa
conscience. Certains non-votants prétendent que voter ne fait aucune différence positive. "Si le
vote changeait quelque chose, ils le rendraient illégal", est un sentiment souvent cité attribué à l'anarchiste
Emma Goldman. En plus des non-votants stratégiques, il y a aussi les non-votants éthiques, ceux qui rejettent le
vote pur et simple, non seulement comme une tactique inefficace de changement, mais aussi parce qu'ils considèrent l'acte comme soit un octroi de
consentement à être régi par le l'État, un moyen d'imposer un contrôle illégitime sur ses compatriotes, ou les deux.